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Les risques et dangers météorologiques:

L'altitude:

A 3000 m la pression atmosphérique a baissé d'un tiers, à 5800 m, elle n'est plus que la moitié de la pression au niveau de la mer.

Le nombre de molécules d'oxygène a diminué dans la même proportion: on se trouve en état d'hypoxie.

La manisfestation la plus bénigne du mal des montagnes pourra se limiter à des maux de tête, une diminution de l'appétit, des vomissements ou des isomnies qui apparaîtront aprés 6 ou 8 heures au-delà de 3000 m. Un cachet d'aspirine pourra les faires disparaître progressivement.

Les formes aiguës du mal des montagnes sont l'oedème pulmonaire et l'oedème cérébral: la pression augmente dans les artères pulmonaires (le milieu extérieur à une pression plus faible que le milieu intérieur de l'organisme), la membrane qui sépare l'air et le sang est fragilisée et laisser filtrer du plasma qui envahit l'alvéole pulmonaire (ou les cellules cérébrales), dans ce cas extrême, il faut redescendre la victime le plus vite possible à des altitudes plus faibles.

 

Les variations de température:

Le temps change vite en montagne et les variations de température peuvent être brutales: le coup de froid comme le coup de chaleur, peut intervenir brusquement et avoir de conséquences fâcheuses si des précautions n'ont pas été prises. C'est pourquoi, été comme hiver, l'équipement personnel doit être adapté à ces écarts de températures.

Ces variations de températures sont généralement liées à l'arrivée d'une perturbation, à de fortes précipitations, à un fort refroidissement nocturne, à l'influence du vent, comme par exemple le foehn (vent chaud et sec dû à l'échauffement de l'air déchargé de son humidité aprés le passage d'un relief) ou encore à l'enneigement du sol au retour du beau temps. Une information primordiale est donnée par l'altitude de l'isotherme 0°C.

Isotherme 0°C = surface fictive regroupand l'ensemble des points de l'atmosphère où la température est égale à 0°C.

Pour l'alpinisme l'isotherme 0°C est repère qui indique si l'air est plus ou moins froid ou plus ou moins chaud en altitude.

Les fluctuations de l'isotherme 0°C accompagnent les changements de masses d'air (lors du passage d'une perturbation par exemple). La stabilité de l'isotherme 0°C indique une situation sans évolution notable.

 

Le froid:

En montagne, une baisse de température est le plus souvent un facteur de sécurité. En été par exemple, un fort regel sécurise la progression sur une surface enneigée et limite les risques de chute de pierres et de séracs. Il peut cependant y avoir danger si l'équipement individuel est insuffisant.

Pour l'homme, la sensation de froid est essentiellement fonction de vitesse de refroidissement de la peau. Ce refroidissement dépend de plusieurs facteurs météorologiques et de leur variation.

A savoir:

    • La température décroît avec l'altitude d'environ 0,6°C pour 100 m de dénivelé.
    • La sensation de froid augmente avec le degré d'humidité de l'air.
    • Le vent par évaporation qu'il provoque au niveau de la peau, est un facteur essentiel de refroidissement. Par exemple, la sensation de froid sera plus intense par une température de +5°C avec du vent que par une température de -5°C sans vent.