Astronomie et cosmologie


Découverte:

Il y a 3,5 milliards d'années, un astéroïde géant heutait la Terre

Les vestiges de nombreuses collisions avec des objets célestes ne sont pas rares à la surface de la Terre. Mais l'impact qui vient d'être découvert est une perle rare. A cheval sur deux continents, il est le témoin d'un choc inouï qui remonte à l'enfance de la planète.

Jamais encore on était parvenu à reconstituer un événement aussi lointain dans le passé de la Terre. Un impact géant ayant laissé une cicatrice indélébile à la surface de la planète, lorsque celle-ci avait à peine plus d'un milliard d'années. Pas un de ces nombreux cratètes que l'on trouve ici et là sans pouvoir en tirer une quelconque information, mais un événement majeur, daté précisément, et dont les conséquences globales sont encores des sujets de discussion. Le bolide auait été au moins deux fois plus gros que la météorite tombée il y a 65 millions d'années (objet qui faisait déjà 10 km), responsable de l'extinction de la majorité des espèces (dont les dinosaures), ce qui en resulte une baisse brutale de la biodiversité. Les roches de l'Archéen dont les gisements disponibles se compte sur les doigts d'une main, sont des cailloux formés il y a environ 3,5 milliards d'années, ils ont été souvent au cours des temps géologiques tiraillés et chauffés (c'est à dire métamorphisé) par les mouvements de l'écorce terrestre engendrés les convections mantéliques (mouvement de matière au sein du manteau). Souvent aussi, ils été engloutis lors d'épisodes tectoniques, d'où leur disparition pure et simple. Les seules formations de cette époque qui subsistent aujourd'hui se trouvent au Groenland, en Afrique du Sud et en Australie. C'est précisément sur ces deux derniers endroits à partir de l'étude sur le terrain des roches locales, où l'on a trouver certaines similitudes: outre de l'iridium, un métal trés rare sur Terre. Les formations rocheuses renferment des sphérules, des particules sphériques de silicates fondus. Ces indices sont en général attribuer à un impact de météorite. En effet, en se déplaçant trés rapidement dans l'air, une météorite crée derière elle une région où règne un certain vide (l'air n'a pas le temps de combler le passage du bolide). Dés l'impact, la roche se vaporise instantanément et la vapeur pénètre cet espace. Il en résulte des gouttelettes de silicates liquides, composant majoritaire des roches crustaux (continentales), qui, en se déposant, se condense en sphérules. Sur les 2 sites d'études (Afrique du Sud et Australie), l'épaisseur de la couche de sphérules atteint 20 à 30 cm alors que pour l'impact âge de 65 millions d'années, celle-ci n'est que de 2 cm, preuve que les objets ont chuté à ces endroits étaient entrement plus massif. Or dans le passé lointain, les continents étaient unis en un bloc géant. Ainsi l'Australie et l'Afrique avaient une jointure commune. Un seul et même impact expliquerait ces précédantes observations.

Grain de zircon (vue en lumière polarisé analysé au microcope).

Son âge a pu être précisement déterminé grâce à l'uranium radioactif que contiennent les grains de zircon (ci-dessus), un minéral abondant: il s'agit du plus vieux cratère terrestre connu.